Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence à l’égard des femmes 2024

Rome (Italie). Le 25 novembre 2024 célèbre la 25^ème Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, instituée par l’Assemblée Générale des Nations Unies par la résolution No 54/134 du 17 décembre 1999, invitant les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités de sensibilisation de l’opinion publique sur cette question.

Cette date a été choisie afin de commémorer le meurtre brutal, qui a eu lieu en 1960, des sœurs Mirabal en République Dominicaine, car elles étaient considérées comme des révolutionnaires.

La violence à l’égard des femmes et des filles ces dernières années ne semble pas perdre de son intensité, restant l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues avec des données impressionnantes : les Nations Unies dénoncent, en effet, qu’en 2023, dans le monde, une femme était tuée toutes les 10 minutes par un proche ou un partenaire.

La violence à l’égard des femmes se manifeste sous diverses formes : maltraitances, abus psychologiques, violence et exploitation sexuelles, mariages forcés, mutilations génitales féminines, harcèlement ou cyberharcèlement.

Selon l’article No 1 de la Déclaration sur l’Elimination de la Violence à l’égard des Femmes, promulguée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1993, la violence à l’égard des femmes est définie comme ‘’tout acte de violence fondée sur le genre qui entraîne ou est susceptible d’entraîner, un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques pour les femmes, y compris la menace de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée’’.

Tout cela cause des dommages physiques et psychologiques permanents aux femmes, compromettant leur santé, provoquant souvent des phénomènes de dépression, d’anxiété ou la transmission de maladie telles que le VIH.

Les Nations Unies estiment qu’environ 736 millions de femmes dans le monde – soit environ 1 sur 3 – ont été victimes de violences sexuelles ou psychologiques, ou des deux, au moins une fois dans leur vie. La plupart de ces violences sont perpétrées par un partenaire ou un proche.

La violence à l’égard des femmes peut être combattue que par des efforts conjoints des femmes et des hommes, une coopération internationale et un profond changement de mentalités et de politiques. Dans ce but, les Nations Unies ont lancé la campagne de sensibilisation #NoExcuse. UNiTE to End Violence against Women. En effet, il n’existe aucune excuse acceptable pour commettre cette grave violation des droits de l’homme.

Le VIDES International et la Fondation FVGS ETS travaillent dans le but commun de promouvoir l’autonomisation des femmes depuis leur création.

Plus précisément, le VIDES International met en œuvre depuis 2023 le projet ‘’Un revenu durable pour les femmes des tribus grâce à la formation professionnelle, à l’accès au marché et à la conservation écologique’’ dans le nord de l’Inde, dans le but de renforcer l’autonomie et l’indépendance des femmes. Cette initiative, à travers la création de mesures de subsistance durable, vise à éduquer les femmes à l’entreprenariat et à la réalisation de programmes de protection environnemental. Le projet vise à offrir une réponse concrète à l’un des problèmes les plus urgents auxquels sont confrontées les femmes qui, en Inde, souffrent de discrimination endémique dans de nombreux aspects de la vie, dans l’accès à l’instruction, à l’alimentation, à la santé, au travail, à la sécurité. En effet, comme l’a rapporté la Commission Nationale Indienne pour les Femmes, les signalements de violence domestique ont été multipliés par plus de 2 ces dernières années.

La Fondation FVGS ETS, consciente que même les déséquilibres liés à l’éducation peuvent avoir de graves conséquences sur l’avenir des femmes et sur leur possibilité de trouver un emploi décent qui leur permette de ne pas dépendre économiquement d’un homme, promeut depuis sa création un Revenu à Distance, visant à donner à des milliers de filles à travers le monde la possibilité d’aller à l’école et de connaître leurs droits.

Comme le rappelle le Pape François : ‘’La renaissance de l’humanité a commencé avec les femmes. Les femmes sont sources de la vie. Et pourtant, elles sont continuellement offensées, battues, violentées, poussées à se prostituer et à supprimer la vie qu’elles portent dans leur sein. Toute violence infligée aux femmes est une profanation de Dieu, né de la femme. Du corps d’une femme est venu le salut pour l’humanité : de la façon dont nous traitons le corps de la femme, nous comprenons notre niveau d’humanité’’.